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AMENAGEMENTS SCOLAIRES : QUELS DISPOSITIFS ?

Le 14 décembre 2017
Située à Nice, dans les Alpes-Maritimes, Delphine Del Nero, neuropsychologue exerçant en collaboration avec l'APED06, peut vous guider dans le choix du dispositif d'aménagements à mettre en place pour votre enfant dans le cadre scolaire.

 

Les aménagements scolaires constituent des aides précieuses pour des enfants qui présentent des difficultés susceptibles d’impacter leur réussite scolaire : santé fragile, troubles spécifiques d’apprentissage, etc…

Plusieurs dispositifs existent et dépendent des manifestations singulières des fragilités des enfants concernés. Etudier la situation de chacun d’eux est important afin de trouver le cadre le plus adapté. PAI, PAP, PPS ou PPRE : à chacun sa recette…

 

1°) Le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP)

 

Le PAP est prévu pour des enfants qui présentent des difficultés secondaires à des troubles spécifiques des apprentissages : la dyslexie, dysorthographie, ou la dyscalculie entravent la réussite scolaire de ces enfants. Le PAP permet de mettre en place, directement dans la classe par le biais du professeur, divers aménagements, dont les modalités sont définies par l’équipe éducative en accord avec la famille.

Ainsi, l’enfant peut bénéficier d’une ou plusieurs aides, selon ses besoins, comme par exemple : une reformulation systématique des consignes écrites, un tiers temps (temps supplémentaire accordé à l’enfant pour réaliser les évaluations), une tolérance vis-à-vis des troubles liés à l’orthographe, un agrandissement des textes écrits, une présentation simplifiée des consignes, la mise à disposition de photocopies, d’une règle scanner, etc…

Le PAP est mis en place à l’initiative des parents ou des enseignants.

 

2°) Le Projet d’Accueil Individualisé (PAI)

 

Le PAI concerne des enfants qui présentent une santé fragile qu’il est indispensable de prendre en compte à l’école. Il s’agit essentiellement d’intolérances alimentaires, d’allergies, de pathologies chroniques (comme l’asthme par exemple). Les conditions de scolarisation sont donc adaptées à la problématique de santé de l’enfant.

Le PAI est mis en place après un accord entre l’école et la famille.

 

3°) Le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS)

 

Le PPS concerne des enfants qui se trouvent en situation de handicap, quel qu’il soit : handicap moteur, sensoriel ou cognitif (pénalisant les apprentissages scolaires). Ainsi, l’objectif est d’adapter la scolarité de l’enfant selon ses besoins : attribution d’une Auxiliaire de Vie Scolaire individuelle (AVSi), dispense d’un ou plusieurs cours, etc… il peut également s’agir de la prise en charge pécuniaire de suivis thérapeutiques (chez le psychologue ou le neuropsychologue).

Un dossier complet faisant état des fragilités de l’enfant est à remplir et à adresser à la MDPH, qui, par le biais d’une commission pluridisciplinaire, évalue la situation de l’enfant et, en cas d’acceptation, défini les termes du PPS à mettre en œuvre. 

 

4°) Le Programme Personnalisé de Réussite Educative (PPRE)

 

Le PPRE est un dispositif qui s’adresse aux enfants qui présentent des difficultés scolaires de façon générale et en particulier si ces difficultés sont susceptibles d’engendrer un retard dans un ou plusieurs domaines d’apprentissage.

L’objectif est de fournir aux enfants, par différents aménagements, les appuis nécessaires à l’acquisition de ces savoirs et savoirs-faire. Le PPRE est un accord entre l’école et la famille.

De façon générale, quel que soit le dispositif envisagé, il doit correspondre aux besoins de l’enfant en difficulté : le PPRE, le PAI et le PAP sont directement mis en place par le biais de l’établissement scolaire. En revanche, pour le PPS, un dossier complet doit être remis à la MDPH, avec des comptes-rendus de bilans (médical, orthophonique, orthoptique, psychologique et neuropsychologique) afin de justifier que les fragilités de l’enfant constituent bien un frein, un handicap à sa réussite scolaire.