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LA METHODE SINGAPOUR OU COMMENT SE RECONCILIER AVEC LES MATHEMATIQUES

Le 17 juillet 2017
Installée à Nice, tout près de la Tête Carrée, Delphine Del Nero, psychologue neuropsychologue, propose des rééducations des difficultés logicomathématiques qui s'inspirent de la méthode Singapour.

 

La méthode Singapour se base sur les manuels créés par le Ministère de l’Education de Singapour. En effet, les élèves de ce pays sont considérés comme les meilleurs du monde en mathématiques.

La méthode Singapour permet aux enfants du primaire d’aborder les concepts mathématiques de façon progressive, en tenant compte du mode d’approche privilégié de chaque élève : visuel, kinesthésique, analytique, etc...

 

La compréhension et la maîtrise d’un concept enseigné passe par trois étapes principales :

 

1°) L’étape concrète

 

Le premier contact avec une notion mathématique est réalisé à travers la manipulation d’objets réels. Par exemple, il peut s’agir de réaliser des additions de cubes ou d’objets familiers.

 

2°) L’étape imagée

 

Par la suite, une fois que la notion a pu être appréhendée dans son ensemble et de façon empirique, il s’agit de remplacer les objets par des images sensées représenter ces objets. Cette étape est importante car elle permet à l’enfant d’accéder progressivement au raisonnement abstrait. Ainsi, les cubes peuvent être placés par dix dans un sac, chaque sac représentant le nombre dix par exemple.

 

3°) L’étape abstraite

 

C’est seulement dans cette troisième étape que les chiffres, nombres et symboles mathématiques sont réellement manipulés en tant que tels.

Par ailleurs, quelque soit la notion abordée, un lien est fait entre les trois niveaux d’apprentissage : des dessins, des tableaux, des schémas représentatifs des problèmes à résoudre peuvent être proposés afin d’aider l’enfant à développer le raisonnement propice à la découverte du mode opératoire adéquat. Le but est d’amener l’enfant à s’approprier cette méthode en l’invitant à « représenter » lui-même sa compréhension des problèmes mathématiques posés à l’aide des outils qui lui correspondent le mieux.

 

Contrairement au modèle d’apprentissage actuel dans nos écoles, la méthode Singapour propose un enseignement global de chaque notion dès le CP, qui est enrichi les années suivantes. Les enfants sont, à chaque étape, invités à poursuivre la méthode afin de faciliter leur compréhension des nombreux problèmes mathématiques auxquels ils sont confrontés.

 

Si la méthode Singapour s’adresse à tous les élèves, elle semble également favoriser la réussite des enfants qui présentent des difficultés persistantes en mathématiques. Dans le cas particulier de la dyscalculie, trouble spécifique d’apprentissage touchant le développement du raisonnement logicomathématique, cette méthode pourrait constituer une très bonne alternative.